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>> L' U.E.F. > LE CODE DE DEONTOLOGIE-------------------------------------------------------------------------------

 

Le texte du code de déontologie ci-dessus a été adopté lors de l'assemblée générale de l'UEF le 7 avril 2001. Ce code présente un préambule séparé du code proprement dit.

 

> Introduction au Code de déontologie

> Code de déontologie

 

Introduction au Code de déontologie


A/ Préambule

1 – Les insectes représentent plus des deux tiers de la biodiversité animale. Ils sont présents dans tous les écosystèmes terrestres et aquatiques et y jouent généralement un rôle majeur, reconnu par la charte des invertébrés du Conseil de l’Europe (Références…).

2 – Les multiples fonctions qu’ils remplissent en font des acteurs écologiques dont l’influence économique est importante : pollinisateurs, recycleurs de déchets et détritus, agents dynamiques de la fertilisation des sols, de l’équilibre des milieux forestiers, prairiaux et aquatiques.

3 – leur étude met en évidence leur capacité à jouer le rôle de bioindicateurs de la qualité des milieux.

B/ Des Insectes

1 – Les insectes se caractèrisent par une succession de métamorphoses (œufs, larve, nymphe, adulte) qui les différencient des autres animaux : mammifères, oiseaux, reptiles …

2 – Chacune de ces étapes se déroule très fréquemment dans un milieu différent. Le cycle complet est généralement annuel ou pluriannuel, le stade adulte est le plus souvent la plus courte étape pour une espèce donnée.

3 – Dans un milieu donnée, les espèces ne figurent pas de façon numériquement égale. Leur présence est fonction, entre autres facteurs, de leur mode de reproduction, de la capacité de destruction de leur prédateurs, d’où une notion d’abondance ou de rareté des espèces.

4 – Contrairement aux autres familles d’animaux, une très large partie de la population mondiale des insectes est à ce jour inconnue. Même en France, très nombreuses sont les espèces dont on ne connaît pas la biologie. En conséquence, l’entomofaune nécessite d’importants efforts de recherche et d’expérimentation, tant pour en permettre la connaissance que pour assurer la conservation des espèces.

C/ De l’Entomologie

1 – L’entomologie est la discipline de la zoologie qui traite des arthropodes et notamment des insectes, des arachnides et des myriapodes.

2 – L’entomologie vise tout d’abord la connaissance de ces invertébrés (systématique, faunistique, éthologie, physiologie, génétique, dynamique des populations, etc…) et la constitution de banques de données (archives et collections) qui sont la mémoire du passé, le rflet du présent et le groupement d’informations indispensables à la progression des connaissances.

3 – A travers les multiples disciplines qu’elle recouvre et par les informations qu’elle permet de transmettre aux décideurs, l’entomologie permet d’assurer la conservation des espèces d’insectes et autres arthropodes, le maintien de la biodiversité et la pérennité des milieux naturels.

4 – Les insectes sont des modèles d’un grand intérêt pour l’enseignement de la biologie.

D/ Des Entomologistes

1 – Professionnels ou amateurs , ils oeuvrent dans les différentes disciplines de l’entomologie et assurent :

la conservation du patrimoine entomologique connu à une époque donnée (collections)
le renouvellement continu des collections
la collecte de données nouvelles, de terrain comme de laboratoire
la diffusion des connaissances et découvertes vers tous les usagers concernés.

2 – Les entomologistes doivent pouvoir exercer leurs travaux et leurs recherches librement, condition indispensable pour que l’entomologie conserve son dynamisme et son efficacité.

E/ Des Associations Entomologiques

1 – Conformément à l’esprit et à la lettre de la loi du 1er juillet 1901, les entomologistes peuvent se regrouper librement en associations entomologiques à vocation régionale, nationale ou internationale.

Ils peuvent également se rassembler en sections entomologiques d’association à vocation naturaliste plus large (Société de Sciences Naturelles, Société linnéenne, etc.).

2 – Chaque association entomologique est maîtresse de l’élaboration de ses statuts, et s’il y a lieu de son règlement intérieur.

Il est souhaitable que chaque association entomologique ou section entomologique de Société naturaliste fasse référence dans ses textes organiques à l’adoption du présent Code de déontologie et définisse les mesures à prendre en cas de manquement avéré de l’un de ses membres à ce Code.

3 – Les associations entomologiques et les sections entomologiques des Sociétés naturalistes concourent, dans la mesure de leurs moyens et de leur disponibilté, à la formation de leurs membres et de toutes personne ou groupement de personnes qui en ferait le demande ainsi qu’à la sensibilisation au respect du présent Code.

F/ De L’Union de l’Entomologie Française

1 – Créée en 1995 et constituée en association régie par la loi du 1er juillet 1901, l’Union de l’Entomologie Française (U.E.F.) a pour objet :

- de représenter les activités et les intérêts de l'entomologie française auprès des autorités et organismes locaux, nationaux et internationaux,
- d’assurer la cohésion et la circulation de l’information entre tous les acteurs de l’entomologie,
- de promouvoir une politique efficace de protection de l’entomofaune par celle des espaces naturels,
- de promouvoir la recherche et l’étude des insectes,
- de faire connaître des réalités et le dynamisme de l’entomologie contemporaine,
- de promouvoir et de défendre le libre exercice de l’entomologie sous toutes ses formes et dans tous les pays.

2 – L’U .E.F. n’a pas pour objet de statuer sur le commerce d’insectes

3 – Chaque association entomologique ou section entomologique d’association naturaliste française a vocation à être membre de l’U.E.F.. Elles doivent être agréées par le conseil d’administration de celle-ci.

4 – Les entomologistes peuvent adhérer, à titre individuel, à l’U.E.F. où ils sont regroupés dans un collège particulier. Leur adhésion leur donne accès aux services et publications de l’U.E.F.

G/ Application du présent code de déontologie

1 – Le Code de déontologie de l’Union de l’Entomologie Française entrera en application dès son acceptation en Assemblée Générale de l’U.E.F.

2 – Dès son adoption, ce Code de déontologie sera communiqué aux autorités internationales, européennes, nationales et régionales intéressées ainsi que partout où besoin sera.

Il sera en outre publié dans les " Nouvelles de l’Entomologie Française " et largement diffusé par les soins des associations membre de l’U.E.F.

 

 

Code de déontologie

Les entomologistes, membres de l’U .E.F. au travers de leur association ou à titre individuel, s’engagent au respect des règles déontologiques suivantes :

1 – Ils s’engagent à ne prélever dans la nature que la quantité de spécimens qui leur est nécessaire et s’interdisent de mettre en péril le maintien des espèces prélevées.

2 – Ils s’interdisent de façon absolue d’introduire dans un milieu donné des insectes ou des plantes qui n’y existent pas. Ils s’abstiennent de toute action personnelle susceptible de modifier ou de dégrader le milieu naturel de façon irréversible. Ils privilégient les méthodes de récolte les moins destructrices et les plus sélectives, non nuisibles aux autres êtres vivants et à l’environnement, et s’assurent de ne laisser en place aucun dispositif de collecte au terme de leurs prospections de terrain.

3 – Ils s’assurent que les collection qu’ils constituent bénéficient d’un étiquetage suffisant (département, commune, date, récolteur), durable et exploitable pour en faire de véritables banques de données. Ils veillent de leur vivant, au devenir de leur collection ainsi que celle-ci soit assurée d’être conservée et scientifiquement exploitable. Ils privilégient la cession gratuite ou onéreuse à un musée, à un laboratoire ou l’incorporation à une grande collection, publique ou privée, offrant les garanties précédemment exposées.

4 – Afin d’assurer la diffusion et la pérennité des connaissances acquises, il est souhaitable qu’ils publient le fruit de leurs observations et de leurs travaux dans des revues spécialisées en privilégiant pour la publication de nouveaux taxons celles qui sont recensées dans les recueils compilant ces données.

5 – Lorsqu’il s’agit de travaux de nomenclature, ils veillent à appliquer les règles du Code International de Nomenclature Zoologique (C.I.N.Z) dans sa plus récente édition.

6 – L’auteur de nouvelles espèces est invité est invité à déposer les types dans le lieu le plus approprié à leur conservation durable et à la possibilité de leur examen par tout membre de la communauté scientifique selon les règles usuelles, que ce lieu soit public ou privé.

7 – Les entomologistes prêtent leur concours, selon leurs possibilités, aux actions visant à la connaissance, à la protection et à la gestion des milieux naturels en vue d’assurer leur pérennité et le maintien de la biodiversité. Ils prêtent aussi leur concours, selon leurs possibilités, à des actions de sensibilisation du public à la connaissance des insectes et à la nécessité de sauvegarder les milieux naturels pour assurer la conservation de la biodiversité

8 – Pour l’ensemble de leurs activités les entomologistes respectent la réglementation nationale tant dans le domaine de l’environnement et de la protection de la nature que dans le respect de la propriété publique ou privée.

Lorsqu’ils se rendent en territoire étranger pour leurs activités, les entomologistes français respectent la législation du pays où ils se trouvent.

 

 

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